mardi 26 août 2008

REAL ESTATE- ALGERIA

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26-08-2008
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Par Samira Imadalou

Après la fin de la saison estivale, place aux débats sur les grands dossiers économiques pour lesquels de nouvelles mesures ont été annoncées ces derniers temps par le gouvernement. Des changements sont en effet attendus sur le plan économique de manière à renforcer le contrôle de l’Etat sur certains secteurs d’activité. A la décision de s’attribuer la majorité des actions dans les projets de partenariat et d’investissements directs étrangers (IDE) et à celle concernant la révision de politique de privatisation des entreprises économique, l’Etat a lancé une opération de contrôle fiscal au niveau des entreprises algériennes. Des décisions qui étaient prévisibles eu égard au discours prononcé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, devant les maires en juillet dernier. En somme, l’option économique choisie actuellement est claire. Elle a trait à la relance des entreprises publiques et au contrôle des sociétés étrangères exerçant en Algérie. En plus de la révision des procédures d’investissement, on s’attend à l’accélération de la réforme bancaire. Une réforme dont la feuille de route et les programmes pour la modernisation du système de paiement ont été lancés en octobre 2004. Mais, aujourd’hui, beaucoup reste à faire. L’attente des investisseurs ne fait que se prolonger. Ce sont autant de dossiers qui attendent le gouvernement Ouyahia qui a déjà pris certaines mesures dans d’autres secteurs. C’est le cas pour les matériaux de construction. Les entreprises publiques spécialisées dans ce créneau appliqueront de nouvelles mesures à partir de septembre prochain. Et ce, pour la commercialisation du ciment, laquelle sera soumise à un nouveau cahier des charges.Ainsi, à partir du mois prochain, toute demande d’achat de ciment formulée par une entreprise chargée d’un programme de réalisation ne pourra être recevable par la cimenterie que si elle remplit les conditions obligatoires fixées par les entreprises publiques de ciment dont les prérogatives ont été renforcées.L’autre changement attendu concerne le secteur de l’habitat. La loi fixant les règles en matière de construction est en effet officiellement entrée en vigueur. Elle interdit toute construction sans l’obtention préalable d’un permis de construire. La loi prévoit, par ailleurs, une amende allant de 50 000 à 100 000 dinars pour non parachèvement des constructions dans les délais prévus par le permis de construire. La loi oblige également les propriétaires de maisons non achevées et les promoteurs immobiliers de terminer les travaux dans un délai qui sera déterminé selon l’état de la construction.La nouvelle loi prévoit un dispositif de régularisation des constructions non achevées qui ne disposent pas de permis de construire. Les promoteurs immobiliers sont invités à ne plus livrer des logements avant leur achèvement définitif conformément au permis de construire et l’obtention du certificat de conformité de la bâtisse. Le tout est de veiller sur l’application de ces lois. immobilier-en-algerie
D'aprés journal :la tribune
quotidien Algerien

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